Projet d’implantation de Fermes pilotes hydroliennes au Raz Blanchard : l’enthousiasme vigilant des écologistes

Avec le dépôt de demande de permis de construire de la future usine hydrolienne Open Hydro à Cherbourg ce jeudi 12 mai,  la Normandie franchit un nouveau pas dans la politique de transition énergétique amorcée par la mandature précédente. Les écologistes se réjouissent que M. Morin ait réagit aussi positivement et rapidement à la poursuite de ce projet. La Normandie se positionne ainsi concrètement à la pointe d’une nouvelle filière énergétique renouvelable qui, avec les 2 autres piliers que sont les économies d’énergie et la rénovation de l’habitat, permettront à notre région d’entrer dans une phase décisive de la transition énergétique que les écologistes appellent de leurs vœux. Cette transition est source de développement économique permettant  à terme de prendre le relais de la filière nucléaire dont les risques et les coûts sont aujourd’hui reconnus comme inacceptables.

 
Il convient toutefois de rappeler que ces projets sont expérimentaux dans un premier temps, car il reste un grand nombre d’interrogations sur des aspects techniques (transport, stockage de l’électricité produite) et sur  leurs impacts environnementaux, comme l’a rappelé dernièrement l’Agence de l’Environnement. Ainsi, tout  au long de l’exploitation des deux fermes pilotes prévues, nous exigerons une évaluation régulière des impacts environnementaux et sociaux,  en lien étroit avec les populations qui devront continuer à être associées aux projets, notamment les professionnels de la pêche impactés par la zone de raccordement et la zone d’exploitation.

En matière d’ énergies renouvelables, les écologistes veulent le meilleur. Pour Caroline AMIEL, conseillère régionale,   « Le meilleur ne se mesure pas seulement  en terme de rendement ou de retour sur investissement. Les meilleurs systèmes d’EMR, seront ceux qui auront été les mieux évalués et qui présenteront les plus faibles impacts pour l’environnement et les populations riveraines, car nous n’avons pas droit à l’erreur qui risquerait de mettre en cause l’émergence  de la transition énergétique dont nous sommes convaincus qu’elle est la solution pour notre planète et la santé des populations. » Pour Nicolas Vivier, 2ème adjoint au maire de Cherbourg en Cotentin, la vigilance devra porter aussi sur les retours des investissements publics qui ont été engagés dans ce projet par les collectivités et l’état, particulièrement en terme de création d’emplois durables locaux.

 

Caroline AMIEL, conseillère régionale Normandie Ecologie-EELV
Nicolas Vivier et Florence Le Monnyer, adjoints au maire de Cherbourg en Cotentin

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